Archives de l'État en Belgique

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Durant deux siècles, le gendarme a été une figure familière de la vie sociale, politique et médiatique du pays. Pourtant, pendant longtemps, la Gendarmerie n’a accordé que peu d’intérêt à la sauvegarde de son histoire. Des tonnes d’archives ont malheureusement été détruites parmi lesquelles se trouvait un grand nombre de dossiers personnels de gendarmes issus de tout le pays. Il fallut attendre les années 1980 pour que ces dossiers commencent à être conservés de manière plus systématique au sein de ce qui constituait alors le Musée de la Gendarmerie. Pour assurer la parfaite conservation de ces documents, la Police fédérale les a confiés aux Archives générales du Royaume. En 2020, le lancement du projet de recherche BRAIN 2.0 NaPol-Intel, consacré à l’histoire des polices belges, a permis de hâter l’ouverture à la recherche de ces archives et d’en faciliter l’accès.

En 2016, la SNCB a transféré 80 mètres d’archives historiques aux Archives générales du Royaume. Il s’agit de dossiers provenant de son service du personnel, produits pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Après avoir été décontaminées, ces archives ont été inventoriées et une grande partie peuvent désormais être consultées aux Archives générales du Royaume.

Les Archives de l’État sont très attentives à la situation des archives dans les administrations locales. Grâce au projet « Archives locales de Wallonie », de nombreux nouveaux outils ont été lancés ces derniers temps, comme par exemple le tableau de tri révisé des archives communales, une brochure de conseils et de nouveaux inventaires.

04/02/2021 - Recherche - Publications

La seconde moitié du XIIIe siècle est une période charnière dans l’histoire de la culture écrite de l’Occident latin. Dans le comté de Flandre, sous Marguerite de Constantinople (1244-1278) et Gui de Dampierre (1278-1305), c’est le temps où la prédominance de la charte cède le pas à l’essor des pratiques administratives au sens large. Aurélie Stuckens a publié dans notre série Studies in Belgian History une monographie sur cette évolution.

Les Archives de l’État à Courtrai viennent de finaliser l’inventaire des archives de la paroisse de Saint-Roch, transférées au dépôt de Courtrai en 2017. De plus en plus d’églises et de paroisses sont abandonnées. L’église Saint-Roch, par exemple, vient d’être vendue à une famille qui prévoit d’y mettre sa collection d’œuvres d’art. L’historique de l’église et de la paroisse est très riche, comme on peut le déduire de l’inventaire. Leurs origines remontent à la chapelle médiévale de Walle.

07/01/2021 - Publications - Namur

Paru en janvier 2021, l’ouvrage L’œuf ou la tuile ?, tiré de l’exposition présentée en 2018 aux Archives de l’État à Namur, retrace le parcours du Père Pire - Prix Nobel de la Paix 1958 - à travers ses archives.

07/01/2021 - Recherche - Publications - AGR

Pour valoriser les archives exceptionnellement riches de la famille de Weissenbruch, un colloque a été organisé en 2017 à Liège sous le titre Trois siècles d’histoire du livre et de la pensée à travers le Fonds Weissenbruch : Du Journal encyclopédique aux humanités numériques. Les actes de ce colloque viennent d’être publiés dans notre série Studia. En mettant en contexte l'entreprise de Pierre Rousseau et de Charles Weissenbruch, en faisant connaître le contenu du fonds, ces Actes veulent suggérer des possibilités de travaux scientifiques.

Comment organisait-on au XIXe siècle des processions dans le centre de Gand ? Qui étaient les Trinitaires et quel lien entretenaient-ils avec le Congo belge ? Comment enregistrait-on les présences dans une école maternelle gantoise à la fin du XIXe siècle ? Quelles étaient les collations et les boissons les plus populaires dans un centre paroissial des années 1960 ? Les archives modernes de la paroisse Saint-Jacques donnent un aperçu de la vie paroissiale et sociale à Gand aux XIXe et XXe siècles, au sens large du terme.

Lors de la libération de la Belgique, à partir de septembre 1944, des dizaines de milliers de personnes suspectées de collaboration avec l’occupant allemand furent enfermées dans des prisons et dans des centres d’internement, sur base de l’arrêté-loi du 12 octobre 1918. L’Auffanglager Breendonk fut également « transformé » en centre d’internement pour personnes suspectées de collaboration. Au départ, ces centres étaient gardés par des membres de la résistance. Les archives décrites dans ce nouvel inventaire ont uniquement trait à la période durant laquelle le centre d’internement de Breendonk dépendait du ministère de la Justice, c’est-à-dire à partir de la fin de l’année 1944.

Les Archives de l’État à Bruxelles conservent 215 mètres linéaires d’archives de la préfecture de la Dyle (future province de Brabant) ; jusqu’ici, ce fonds n’était accessible que via une liste sommaire.  Selon la Constitution de l’an VIII (1799), les préfectures constituent un maillon essentiel de l’architecture institutionnelle de la République française. Afin de permettre d’exploiter au mieux cette source incontournable pour l’histoire de la période française, les dossiers relatifs aux affaires intérieures viennent de faire l’objet d’un inventaire analytique réalisé par François Antoine, archiviste aux Archives de l’État à Bruxelles.

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