De l’acquisition d’archives à leur conservation, en passant par l’ouverture à la recherche, la recherche scientifique ou encore la valorisation des collections, les tâches des Archives de l’État sont nombreuses. Les Archives de l'État veillent, en outre, à la bonne conservation des documents d’archives produits et gérés par les pouvoirs publics belges
- Conservation et gestion de plus de 385 km d’archives
- Classement et inventoriage
- Accès en ligne
- Acquisition de nouvelles archives
- Conseil en gestion archivistique
- Recherche sur les institutions et la gestion archivistique
- Service au public
- Enregistrement de codes ISIL
- Numérisation d’archives
- Restauration d’archives
Conservation et gestion de plus de 385 km d’archives
Les Archives de l'État conservent et gèrent dans leurs différents dépôts plusieurs centaines de kilomètres d'archives. Ces documents uniques sont conservés de manière permanente dans des locaux spécifiquement aménagés, qui répondent à des normes très sévères en matière de température, d'hygrométrie et de sécurisation contre l’eau et le feu.
La gestion intellectuelle de cet énorme volume de fonds, de séries et d’articles d’archives est réalisée via le système automatisé ABS Archeion.
Classement et inventoriage
Afin de permettre au public d’accéder plus facilement aux archives, le personnel scientifique rédige des listes d’archives, des inventaires, des guides ou encore des études institutionnelles. Publiés au format papier ou PDF, bon nombre d’entre eux sont intégrés dans le moteur de recherche Rechercher des archives ou via le webshop des Archives de l’État. L’une des missions des Archives de l’État est, en effet, d’offrir un maximum d’informations via internet.
Accès en ligne
Via le moteur de recherche Rechercher des personnes, le public peut consulter gratuitement les informations relatives à des millions de personnes, dont les noms ont été extraits de sources généalogiques. Ce moteur de recherche est un outil indispensable permettant de retrouver les données analytiques présentes dans les registres paroissiaux, registres de l’état civil, actes notariés, registres navals, inventaires de biens, registres militaires, etc.
Outre les sources généalogiques (registres paroissiaux et registres de l’état civil), bon nombre d’autres documents sont également disponibles en ligne : près de 137.000 cartes et plans, plusieurs milliers de photos, 38.000 moulages de sceaux, les procès-verbaux de Conseil des Ministres (1918-1979), les carnets de campagne et rapports d'activités et bulletins d'information de la Gendarmerie, le Procès-verbaux de la Police générale du Royaume, les rapports de paroisse de la Guerre 14-18, etc. Les Archives de l’État mettent également en ligne de plus en plus d’inventaires via ce moteur de recherche Rechercher des archives. La numérisation des archives se poursuit au sein des Archives de l’État.
Acquisition de nouvelles archives
Chaque année, le volume d’archives conservé par les Archives de l’État s’accroît d’environ 10 km linéaires. La loi relative aux archives stipule en effet que les archives publiques de plus de 30 ans, qui ont perdu leur utilité administrative, doivent être transférées aux Archives de l’État. Les Archives de l’État conservent également des archives de familles, d’entreprises, d’hommes politiques. Consultez à ce sujet la rubrique Que conservons-nous ?
En principe, tous les documents sont librement consultables dans nos salles de lecture. Certaines restrictions s’appliquent parfois en raison de la législation sur la protection de la vie privée ou de l’état matériel du document. Les Archives de l’État mettent cependant tout en œuvre pour donner accès à un maximum de documents.
Conseil en gestion archivistique
Les Archives de l’État veillent à la bonne gestion des archives des services publics. À cet effet, les Archives de l’État publient des directives et des recommandations, effectuent des visites de contrôle, donnent des conseils pour la construction et l’aménagement de magasins d’archives ainsi que pour l’organisation de la gestion archivistique dans les administrations publiques.
La section Surveillance et Avis des Archives de l’État est chargée de la surveillance sur les services centraux des institutions fédérales (SPF, SPP et autres institutions publiques). Les dépôts des Archives de l’État dans les Provinces sont, quant à eux, en charge de la surveillance archivistique des services extérieurs des administrations fédérales, des cours et tribunaux et des institutions régionales et locales.
Vous souhaitez en savoir plus ? Consultez nos brochures dans notre rubrique réservée aux fonctionnaires.
Recherche sur les institutions et la gestion archivistique
Le personnel scientifique des Archives de l’État mène en permanence des recherches scientifiques dans les domaines de l’archivistique et de l’histoire institutionnelle des organismes producteurs d’archives. Consultez nos publications, notamment les séries Guides, Miscellanea Archivistica et Studia.
Service au public
Pour mieux faire connaître ses missions et son patrimoine archivistique, les Archives de l’État organisent des journées portes ouvertes, des journées d’étude, des colloques, des conférences, des séminaires, des expositions etc., à travers tout le pays. Consultez à cet effet notre agenda des événements.
Vous pouvez découvrir en ligne quelques expositions des Archives de l’État :
- Les migrations
- Pauvre de nous. Actions sociales à Namur hier et aujourd'hui (Archives de l'État à Namur)
- Archives 14-18 en Wallonie
- « Archives I presume? Traces d'un passé colonial aux Archives de l'État »
- « GOAAAL! Un siècle de football belge »
Vous souhaitez découvrir les coulisses des Archives de l’État ou admirer quelques précieux documents d’archives ? Des visites guidées sont organisées dans les différents dépôts des Archives de l’État pour des groupes et des associations.
Enregistrement de codes ISIL
Les Archives de l’État enregistrent les codes ISIL (International Standard Identifier for Libraries and Related Organizations) des services d’archives belges. Le code ISIL est un numéro unique, attribué à une bibliothèque ou une institution similaire, selon la norme ISO/DIS 15511. Grâce à la standardisation, le code ISIL peut aussi s’appliquer à l’archivistique. Au sein de la norme EAD, ISIL permet de faire une référence univoque à l’origine du document. Le grand avantage de cette standardisation est qu’elle peut également s’appliquer à de futures infrastructures communes ou structures de données, de sorte que de nouveaux rapports puissent être crées tant à l’intérieur des services d’archives qu’entre les archives, les bibliothèques et les institutions patrimoniales. Cette approche augmentera la visibilité et l’accessibilité des informations.
Numérisation d’archives
Les Archives de l’État se sont lancées dans la numérisation des archives en 2005. Depuis, ce projet ne cesse de prendre de l’ampleur. Les Archives de l’État disposent, à cet effet, de matériel performant permettant de numériser des documents de grand format ou des microfilms, au sein d’un laboratoire de numérisation. Chaque scanner est pourvu d’une technologie adaptée à la numérisation de documents précieux : table compensatoire pour les registres, table aspirante pour les cartes et plans, lumière froide, etc.
La numérisation est le fruit d’un long processus, basé sur des compétences spécifiques. La gestion et l’inventoriage des archives s’effectuent dans un format qui permet à la fois de présenter immédiatement les métadonnées en ligne et qui de fournit fournir des garanties pour la préservation à long terme.
De nombreuses archives sont dorénavant accessibles sur le site internet des Archives de l’État, notamment via le moteur de recherche Rechercher des archives.
Vu l’importance de la collection des Archives de l’État (plus de 350 km d’archives), il est impossible de tout numériser. La priorité est donnée aux séries les plus fréquemment consultées (ex : registres paroissiaux et registres d’état civil) et aux documents fragiles (ex : négatifs sur plaque de verre des mines du Limbourg, cartes et plans, moulages de sceaux).
Restauration d’archives
Créé en 1859, l’atelier de restauration a durant de longues années été l’un des fleurons des Archives générales du Royaume. Il ferme ses portes dans les années 1980 avant de reprendre ses activités en décembre 2008, suite à l’acquisition de matériel performant permettant notamment le nettoyage de documents, la mise à plat de ceux-ci, le remplissage de lacunes ou encore l’humidification.
Souvent vieilles de plusieurs siècles, les archives se détériorent au fil du temps. En cause, l’acidité du papier, la température, l’humidité relative, la lumière, les poussières, les mauvaises manipulations, etc. La restauration de certaines archives, conservées dans les dépôts des Archives de l’État, est donc nécessaire. Celle-ci touche essentiellement les documents en papier ou en parchemin et les sceaux. Les interventions ont lieu principalement dans le cadre de restaurations urgentes, liées à l’altération de l’archive ou dans le cadre d’expositions.
Page mise à jour le 26 mai 2023.