Fondé à l’origine par la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, le Symposium archivistique international (IAS) rassemble aujourd’hui les services d’archives du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg. L’IAS a eu lieu le 6 et 7 juin 2019 autour du thème Archives et recherche scientifique aux Archives de l’État à Louvain. En attendant la version imprimée des actes du symposium, édités par les Archives de l’État dans la série Miscellanea archivistica - Studia, nous publions ici au préalable les quatre exposés en version numérique.

Pendant plus de treize ans, 150 bénévoles, sous la coordination de Patrick Trio, ont travaillé sur le projet « Demogen - Actes de mariage du Brabant flamand et de Bruxelles » (du début de l’état civil à 1910). Au total, 631.397 actes ont été analysés, encodés dans une base de données et intégrés dans le moteur de recherche « Rechercher des personnes ». Une performance hors pair pour laquelle les Archives de l’Etat et toute la communauté des généalogistes remercient chaleureusement les bénévoles « Demogen ».

Le "service minimal" en vigueur aux Archives de l'État depuis la mi-mars n'empêche pas un travail acharné en coulisses, notamment de nos bénévoles ! C'est avec regret que nous leur avons demandé de ne pas venir dans les dépôts pour le moment. Depuis chez eux, ils continuent plus que jamais à contribuer à la recherche généalogique en Belgique. Pour cela, nous tenons une fois de plus à remercier nos bénévoles ! Outre le suivi des projets existants (DemoGen, DemoGenVisu, etc.), un certain nombre de nouvelles bases de données ont été reçues ces dernières semaines. Voici un aperçu.

Du 30 mars au 9 avril, nous avons organisé l’enquête ArchPoll sur les archives que notre public aimerait consulter en ligne. 2.888 personnes ont répondu à l’enquête, un nombre qui a dépassé toutes nos espérances ! Merci à tous les participants pour leur participation. L’expérience mérite certainement d’être répétée. Le top 10 des résultats d’ArchPoll se trouve en ligne !
- Les Laissez-passer des réfugiés de la Première Guerre mondiale (n° 414-607)
- Les Recensements de la population du Brabant (XVIIe et XVIIIe siècles) (n° 314-405)
- Les Registres aux sentences du Conseil de Flandre (XIVe-XVIIIe siècles) (n° 164-170, 2327-2605 en 8557-8596)
- Les Registres aux sentences du Grand Conseil de Malines (1475-1794) (n° 977-1045)
- Les Archives du Conseil des Troubles (1567-1576) (n° 1-400)
- Les Cahiers de perception des deniers dans les archives de l'Audience (1569-1574) (n° 618/1-39)
- Les Registres des bourgeois de Courtrai (1413-1796) (n° 1-5)
- Les Archives de l'ancienne université de Louvain (XVe - XVIIIe siècles) (n° 3, 22-29, 51-88, 99, 273-286, 288, 298-306, 387-391, 502-511, 689, 710-725, 812-815, 4751-4755)
- Les Registres de la chambre pupillaire de Courtrai (1403-1796) (n° 1-179)
- Les Répertoires des archives des notaires de Mons (XIXe - XXe siècles) (n° 1-57)
Dans le courant du mois de mars, les services d’archives européens ont l’un après l’autre fermé leur portes au public. En Belgique, cette mesure a été prise le 13 mars 2020, suite à une décision du Conseil national de sécurité (CNS) du 12 mars. Les Archives de l’Etat ont fermé leurs salles de lecture et ont mis en place un service minimal. Mais dans les coulisses, l’établissement s’occupe plus que jamais de l’ouverture des archives à la recherche.

Le 6 décembre 2019, le projet « Corvus » a été lancé aux Archives de l’Etat à Louvain. L’objectif est d’étudier dans quelle mesure l’histoire peut jouer un rôle dans des processus politiques stratégiques, et comment les historiens et les archivistes pourraient donner des idées, un appui et des conseils à cet effet. L’interaction positive entre l’histoire et la politique, entre le présent et le passé, et entre les historiens et les non-historiens constitue le point de départ du projet.

Les administrations communales wallonnes disposent dès maintenant du nouveau tableau de tri des archives qu’elles avaient tant attendu. Le tableau constitue une révision et une adaptation, sur le fond et sur la forme, du précédent instrument qui n’avait plus été revu depuis 2005. Du côté flamand, les communes disposent également d’un tableau de tri actualisé et validé le 1 juin 2019.

Les Archives de l’État exercent la surveillance sur la gestion archivistique et documentaire des pouvoirs publics fédéraux. Dans ce contexte, elles publient des directives et des conseils, elles effectuent des visites d’inspection et elles rédigent des tableaux de tri des archives. Ces derniers sont des aperçus des documents d’archives indiquant quels documents peuvent à terme être éliminés et quels autres doivent être transférés aux Archives de l’État. Les Archives de l’État organisent également des formations pour les agents et elles donnent des conseils pour la construction et l’aménagement de locaux d’archives. Le rapport annuel 2018 sur la Surveillance archivistique qui peut être consulté en ligne présente les actions qui ont été menées pour concrétiser ces missions. En conclusion, les Archives de l’État demandent davantage de personnel et de moyens pour pouvoir exercer convenablement leurs fonctions de surveillance et d’avis...
269 membres du personnel, plus de 8 km d'acquisitions d’archives (ce qui porte le total des archives gérées à 345 km), 656 visites d’inspection, 135 publications... Les statistiques annuelles sont essentielles à tout établissement. Elles expriment la façon dont l’organisme a rempli ses missions au cours de l’année écoulée. Ces données chiffrées permettent également à tout établissement de se justifier vis-à-vis des organes de gestion et peuvent être utilisées pour orienter la politique à mener. Dans quels domaines avançons-nous ou reculons-nous? Découvrez-le dans le rapport annuel 2018 !
Sous le thème « Comment vous y prenez-vous ? », la 19e édition de la Journée du Patrimoine en Flandre qui était organisée le dimanche 28 avril 2019 s'intéressait à l’artisanat. Les sujets centraux étaient les métiers, l’apprentissage et la production en Flandre. Et les Archives de l’État étaient évidemment de la fête ! Le public pouvait découvrir des livres précieux à Bruges, des œuvres d’art réalisées derrière les barreaux à Gand, fêter le 1200e anniversaire de « Louis » à Gand, se reondre à Hasselt pour aider à retrouver des avions qui se sont écrasés pendant la seconde Guerre mondiale, suivre les traces d’un arpenteur du XVIIe siècle à Courtrai, admirer à Louvain la restauration des matricules de l’ancienne université ou visiter la mini-exposition sur la fraude et les falsifications…