Paru en janvier 2021, l’ouvrage L’œuf ou la tuile ?, tiré de l’exposition présentée en 2018 aux Archives de l’État à Namur, retrace le parcours du Père Pire - Prix Nobel de la Paix 1958 - à travers ses archives.

Ce jeudi 15 octobre, Thomas Dermine, le nouveau secrétaire d’État à la Politique scientifique, et des collaborateurs de son cabinet ont rendu visite aux Archives générales du Royaume 2 - dépôt Joseph Cuvelier. Le staff des Archives de l’État lui a d’abord donné un briefing approfondi sur le fonctionnement actuel de l’établissement, les défis et les attentes de l’avenir. Ensuite, durant une visite guidée aux locaux d’archives, le secrétaire d’Etat a pu découvrir quelques grandes séries d’archives contemporaines, comme par exemple les archives dites « africaines » dont le transfert depuis le SPF Affaires étrangères vers les Archives de l’État est en cours, ou les archives des juridictions militaires (relatives entre autres à la répression), des centaines de milliers de dossiers « dommages de la Seconde Guerre mondiale », des archives d’entreprises, etc.

La semaine dernière, de nombreux citoyens et organismes ont attendu avec impatience le texte de l’accord que les sept partis politiques ont conclu pour former un nouveau gouvernement fédéral. Le 30 septembre, le texte a été diffusé largement. Entre-temps, la composition du nouveau gouvernement est également connue. La tutelle sur les Archives de l’État sera assurée par le Secrétaire d’État à la Politique scientifique, Monsieur Thomas Dermine, ingénieur commercial âgé de 34 ans et originaire de Charleroi. Etant donné les nombreux défis dans le domaine de la modernisation et de l’extension de l’infrastructure, la fonction de Monsieur Mathieu Michel, Secrétaire d’État compétent pour la Régie des Bâtiments, est également très importante. Concrètement, quelles parties de l’accord de gouvernement concernent les Archives de l’État ? La réponse à cette question comporte deux volets.

En raison de la crise sanitaire actuelle, les Archives de l'État se voient contraintes d'adapter temporairement leurs prestations de services du samedi. Jusqu'à présent, quatre salles de lecture étaient ouvertes au public le premier samedi du mois : à Mons, Namur, Liège et Arlon. Durant les quatre prochains mois, les salles de lecture des Archives de l'État susmentionnées seront également fermées le premier samedi du mois, c’est-à-dire concrètement aux dates suivantes : le 5 septembre, le 3 octobre, le 7 novembre et le 5 décembre.
Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant en temps utile d’une éventuelle réouverture au début de l'année 2021. Nous vous remercions pour votre compréhension.
Le "service minimal" en vigueur aux Archives de l'État depuis la mi-mars n'empêche pas un travail acharné en coulisses, notamment de nos bénévoles ! C'est avec regret que nous leur avons demandé de ne pas venir dans les dépôts pour le moment. Depuis chez eux, ils continuent plus que jamais à contribuer à la recherche généalogique en Belgique. Pour cela, nous tenons une fois de plus à remercier nos bénévoles ! Outre le suivi des projets existants (DemoGen, DemoGenVisu, etc.), un certain nombre de nouvelles bases de données ont été reçues ces dernières semaines. Voici un aperçu.

Du 30 mars au 9 avril, nous avons organisé l’enquête ArchPoll sur les archives que notre public aimerait consulter en ligne. 2.888 personnes ont répondu à l’enquête, un nombre qui a dépassé toutes nos espérances ! Merci à tous les participants pour leur participation. L’expérience mérite certainement d’être répétée. Le top 10 des résultats d’ArchPoll se trouve en ligne !
- Les Laissez-passer des réfugiés de la Première Guerre mondiale (n° 414-607)
- Les Recensements de la population du Brabant (XVIIe et XVIIIe siècles) (n° 314-405)
- Les Registres aux sentences du Conseil de Flandre (XIVe-XVIIIe siècles) (n° 164-170, 2327-2605 en 8557-8596)
- Les Registres aux sentences du Grand Conseil de Malines (1475-1794) (n° 977-1045)
- Les Archives du Conseil des Troubles (1567-1576) (n° 1-400)
- Les Cahiers de perception des deniers dans les archives de l'Audience (1569-1574) (n° 618/1-39)
- Les Registres des bourgeois de Courtrai (1413-1796) (n° 1-5)
- Les Archives de l'ancienne université de Louvain (XVe - XVIIIe siècles) (n° 3, 22-29, 51-88, 99, 273-286, 288, 298-306, 387-391, 502-511, 689, 710-725, 812-815, 4751-4755)
- Les Registres de la chambre pupillaire de Courtrai (1403-1796) (n° 1-179)
- Les Répertoires des archives des notaires de Mons (XIXe - XXe siècles) (n° 1-57)
Dans le courant du mois de mars, les services d’archives européens ont l’un après l’autre fermé leur portes au public. En Belgique, cette mesure a été prise le 13 mars 2020, suite à une décision du Conseil national de sécurité (CNS) du 12 mars. Les Archives de l’Etat ont fermé leurs salles de lecture et ont mis en place un service minimal. Mais dans les coulisses, l’établissement s’occupe plus que jamais de l’ouverture des archives à la recherche.

À l'occasion du 60e anniversaire du Prix Nobel de la Paix 1958, les Archives de l'État à Namur ont réalisé, avec la collaboration de l'Université de Namur, une exposition rétrospective sur le Père Dominique Pire. Présentée pour la première fois au dépôt des Archives de l'État à Namur l'année passée, l'exposition sera accueillie à la BUMP à partir du 11 décembre 2019.
Fondé à Namur le 19 novembre 1918, le journal (Vers) l’Avenir conserve de riches archives photographiques. Afin d’assurer leur préservation et permettre leur mise à disposition du public, le quotidien les a confié aux Archives de l’État à Namur. Pour marquer cet événement, les Archives de l’État à Namur accueillait, du 6 décembre 2019 au 28 février 2020, une exposition co-organisée avec le journal L’Avenir et les Archives Photographiques Namuroises. Elle présentait un ensemble de clichés représentatifs de ce patrimoine historique exceptionnel que constituent les photos d’un journal régional, et ce dans tous les domaines de l’actualité et dans toutes les parties de la province de Namur.
Les administrations communales wallonnes disposent dès maintenant du nouveau tableau de tri des archives qu’elles avaient tant attendu. Le tableau constitue une révision et une adaptation, sur le fond et sur la forme, du précédent instrument qui n’avait plus été revu depuis 2005. Du côté flamand, les communes disposent également d’un tableau de tri actualisé et validé le 1 juin 2019.
