269 membres du personnel, plus de 8 km d'acquisitions d’archives (ce qui porte le total des archives gérées à 345 km), 656 visites d’inspection, 135 publications... Les statistiques annuelles sont essentielles à tout établissement. Elles expriment la façon dont l’organisme a rempli ses missions au cours de l’année écoulée. Ces données chiffrées permettent également à tout établissement de se justifier vis-à-vis des organes de gestion et peuvent être utilisées pour orienter la politique à mener. Dans quels domaines avançons-nous ou reculons-nous? Découvrez-le dans le rapport annuel 2018 !
Début avril 2019, la Maison du patrimoine médiéval mosan à Bouvignes (Dinant) a inauguré l’exposition « Voyageurs, en route! ». Dans cette exposition, le visiteur peut se mettre dans la peau d’un personnage médiéval pour en suivre le parcours : un commerçant, une religieuse, un artisan, un pèlerin, un soldat, une dame noble…. Leurs longs ou courts voyages sont sillonnés de rencontres et de découvertes de nouveaux aliments, matériaux et techniques. Des documents et des objets historiques permettent aux visiteurs de faire ces découvertes par les yeux des femmes et des hommes du Moyen Âge. Et les dépôts des Archives de l’État à Gand et à Namur ont contribué à cette exposition via deux prêts.
Une vue peu commune au musée STAM à Gand, le 13 avril dernier : le hall d’accueil était orné de ballons et une partie du comptoir était occupée par un gigantesque gâteau. Il y avait une fête dans l’air… et quelle fête !
Il y a 450 ans, Pieter Brueghel l'Ancien (1527/1528 - 1569) décédait. C’est l’occasion pour l’Europe amoureuse des arts de braquer les projecteurs sur le célèbre peintre. On sait en fait peu de choses avec certitude de la vie de Brueghel et la reconstitution de son œuvre est également un véritable casse-tête pour les spécialistes. Le puzzle n’est pas encore complet, mais récemment, un visiteur habituel des Archives de l’État à Gand a fait une curieuse découverte…
Sous le thème « Comment vous y prenez-vous ? », la 19e édition de la Journée du Patrimoine en Flandre qui était organisée le dimanche 28 avril 2019 s'intéressait à l’artisanat. Les sujets centraux étaient les métiers, l’apprentissage et la production en Flandre. Et les Archives de l’État étaient évidemment de la fête ! Le public pouvait découvrir des livres précieux à Bruges, des œuvres d’art réalisées derrière les barreaux à Gand, fêter le 1200e anniversaire de « Louis » à Gand, se reondre à Hasselt pour aider à retrouver des avions qui se sont écrasés pendant la seconde Guerre mondiale, suivre les traces d’un arpenteur du XVIIe siècle à Courtrai, admirer à Louvain la restauration des matricules de l’ancienne université ou visiter la mini-exposition sur la fraude et les falsifications…
Ce samedi 13 avril 2019 les Archives de l’État à Gand fêtent un anniversaire bien particulier. Ce jour-là, le privilège que l’empereur Louis le Pieux avait accordé en 819 à l’abbaye de Saint-Bavon aura exactement 1200 ans. L’aîné de la collection gantoise est le document administratif le plus ancien relatif au territoire belge qui soit conservé de façon intacte dans notre pays. La charte a bien supporté l’usure du temps. Le texte rédigé en lettres élégantes donne en outre un tas d’informations historiques intéressantes. Autant de raisons pour le fêter et pour lui accorder un peu plus d’attention.
Vous êtes curieux d’apprendre combien d’inculpés de l’Ancien Régime ont prétendu être ivres au moment du crime ou comment l’ancien comté de Flandre appliquait – avec une certaine créativité – les peines déshonorantes ? Vous voulez connaître l’opinion des conseillers qui devaient interroger pendant de longues heures un présumé faux-monnayeur ? Les registres numérisés du Conseil de Flandre viennent alors à point nommé : 329 gros volumes pleins d’histoires de la Flandre et des environs, soit des dizaines de milliers de feuilles avec des images numériques.
« Pendant la Seconde Guerre mondiale, ma maison aurait subi des dommages. Puis-je trouver des informations à ce sujet dans les dossiers « dommages de guerre » qui sont conservés aux Archives de l’État ? » Découvrez notre réponse !
Dans la foulée de la Journée internationale des droits des femmes, découvrez quelques femmes oubliées de l'Histoire. Ces recherches sont le fruit de Joke Verfaillie et Annelies Somers, archivistes aux Archives de l'État à Gand:
1. Elisabeth Van Duyse (1670-1748), sage-femme
2. Les femmes imprimeurs et leur approche créative des hommes et de la législation…
3. Les abbesses de l’abbaye Roosenberg irritent les évêques gantois
4. Anna van Huerne, une note de bas de page dans une histoire de rébellion, de haute trahison et d’intrigues politiques
5. L’insaisissable Catharina vande Put, une fille dévote sur la corde raide de l’orthodoxie
Les filles dévotes – appelées parfois bigotes – ont émergé surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ces femmes souhaitaient se vouer intensément à une vie spirituelle sans pour autant faire partie d’une communauté religieuse. Le fait qu’elles se situent à mi-chemin entre le monde séculier et l’Église les rendait suspectes aux yeux de bien de leurs contemporains. Surtout, l’Église les observait avec appréhension et tentait de les maintenir le plus possible sous contrôle. Catharina van Put ou vande Putte, alias « Catharina aux stigmates » était une de ces filles dévotes. Quelques témoignages de la période 1697-1699 permettent de se faire une idée des remous qu’elle a provoqués avec son train de vie un peu particulier.