En septembre, Anne Jacquemin, archiviste aux Archives de l'État à Liège, a eu l’opportunité de participer à Paris durant 3 semaines au Stage technique international d'archives organisé par l’Institut national du Patrimoine français, avec 20 autres archivistes. L'objectif de ce stage ? Promouvoir et renforcer les partenariats et l'entraide entre professionnels et institutions d'archives !
Le Stage technique international d'archives (STIA) est une formation qui a pour ambition de soutenir la formation professionnelle des archivistes[SD1] , en leur proposant des savoir-faire, des expertises pratiques, du conseil. Ce stage veut aussi contribuer à développer et renforcer les liens de coopération et d’entraide entre les professionnels et les institutions d’archives, via l’échange et le partage d’expériences, ainsi que l'analyse des pratiques. Le STIA existe depuis 1951 et il a accueilli plus de trois mille stagiaires français et étrangers. Plusieurs archivistes des Archives de l’État en Belgique y ont participé par le passé.
Du 4 au 22 septembre, Anne Jacquemin, des Archives de l’État à Liège, avec 20 autres archivistes provenant de nombreux pays, a eu la chance faire partie de la promotion 2023 et de prendre part à plusieurs ateliers. Ces workshops ont été organisés dans différentes institutions, situées à Paris et dans sa banlieue, entièrement dévolues à la conservation ou la préservation des archives papier, numériques ou audio-visuelles. Tous les aspects de la profession d’archiviste ont été abordés, du plus général au plus particulier :
- maitriser les missions d’un service d’archives et l’ancrer dans son environnement / élaborer des outils stratégiques de pilotage d’un service d’archives, à l’Institut national du Patrimoine (INP),
- collecte d’archives numériques et approche de records management, à l’INP,
- conservation préventive, restauration, gestion des risques, aux Archives nationales de Pierrefitte, aux Archives diplomatiques et dans le département des restaurateurs de l’INP,
- numérisation des archives, à l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et à l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD),
- traitement des fonds : analyse archivistique et formats d’encodage pour les instruments de recherche, aux Archives nationales de Paris et de Pierrefitte.
Le stage s’est terminé par un voyage de 2 jours hors de la capitale, aux Archives départementales du Nord à Lille, à la médiathèque municipale de Roubaix et aux Archives nationales du monde du travail à Roubaix.
Au cours de ces 3 semaines, les stagiaires ont découvert la richesse des fonds français et l’ampleur des moyens déployés pour les préserver. Autant de techniques, méthodes et bonnes pratiques apprises durant cette riche expérience tant humaine et professionnelle, et que les participants espèrent mettre en œuvre dans leurs propres services.