Jack l'Éventreur de Londres a-t-il également tué deux femmes à Gand ? Des documents et des lettres provenant d'un dossier d'enquête gantois du XIXe siècle, exposés dans le cadre de cette exposition aux Archives de l'État à Gand, révèlent des indices ...

À l’aube du 18 juillet 1898, la ville de Gand est secouée par un terrible double meurtre. Dans une chambre à coucher au-dessus du Café Sorbonne, au coin de la rue Plateau, la police a trouvé la tenancière Philomène, âgée de 46 ans, et sa domestique, assassinées et horriblement mutilées. Rapidement, un dénommé Hendrik de Jongh, escroc et tueur en série néerlandais, est dans le collimateur des enquêteurs gantois. Beau parleur au regard perçant avec ses yeux pratiquement blancs, cet homme avait réussi à séduire des femmes à Amsterdam, Londres, Gand et Boston. Elles avaient toutes disparu mystérieusement. Pendant quelque temps, Scotland Yard avait même soupçonné Hendrik de Jong d’être le fameux Jack l’Éventreur, qui était alors toujours activement recherché.  

Qui étaient ces femmes ?  

L’historienne Steffie van den Oord a écrit un roman historique poignant sur cette affaire, analysée du point de vue des victimes. Qui étaient ces femmes et que leur est-il arrivé ? Pour le découvrir, Steffie s’est rendue à des services d’archives aux Pays-Bas, en Belgique (Archives de l’État), au Royaume-Uni et aux Etats-Unis pour pouvoir faire « parler » les victimes.  

Exposition

Après le lancement du livre, une exposition sur Hendrik de Jong est organisée aux Archives d'État de Gand. Elle présente des documents et des lettres provenant du dossier d'instruction judiciaire gantois du XIXe siècle.

Vous en apprendrez plus sur les fausses identités endossées par Hendrik, sur les témoins interrogés et sur la recherche internationale du tueur en série en fuite.

Dans les médias

• Was Jack the Ripper een Nederlander die ook Gentse vrouwen vermoordde? | De Morgen
• Ook in ons land liep een ‘Jack the ripper’ rond: het verhaal van Hendrik de Jong, moordenaar met staalblauwe ogen (Gent) | Het Nieuwsblad
• Podcast de De Stemmen van Assisen sur l'affaire, qui peut être écouté via Google, Apple ou Spotify.